Retrouver Eitel Ferdinand MEVA après plus de 20 ans d’absence, c’est comme remettre la main sur un vieux vinyle oublié : dès que tu appuies sur play, les souvenirs et le groove reviennent en force. Avec « Sous le soleil de Juan-les-Pins », il balance un rayon de soleil directement dans nos playlists. Mélange de rap smooth et de vibes cubaines, ce morceau sent le sable chaud, les mojitos en terrasse et les couchers de soleil qui n’en finissent pas. Accompagné par Luis MANRESA, qui ajoute une touche épicée avec ses vocaux en espagnol, Eitel nous invite à lâcher prise et à savourer la vie comme une glace fondue entre les doigts. Le clip, réalisé par Winky Creation, capte parfaitement cette ambiance de dolce vita : entre la plage, les palmiers et les danses improvisées, c’est une vraie carte postale sonore et visuelle. « Si tu viens à Juan-les-Pins, tu oublieras de repartir », et croyez-moi, après l’avoir vu, j’ai déjà envie de poser un RTT.
De Douala à la French Riviera, le come-back d’un maestro
Avant de faire vibrer les ruelles d’Antibes, Eitel MEVA a grandi au Cameroun, où il a chopé le virus de la musique dans les orchestres de lycée à Douala. Dans les années 90, direction Paris, où il collabore avec les grands noms de la scène afro-antillaise comme Marie-Céline Chroné, Jane Fostin ou encore Aurlus Mabélé. Et puis, silence radio pendant deux décennies… jusqu’à ce qu’il revienne en force, solaire comme jamais.
« Sous le soleil de Juan-les-Pins », c’est son grand retour, remasterisé aux petits oignons par Pieter De Wagter (le magicien derrière Stromae), et ce n’est qu’un début : quatre nouveaux singles arrivent avant son prochain album « C’est reparti pour un tour », prévu pour le printemps 2026. Préparez-vous, parce qu’Eitel n’est pas là pour faire de la figuration : 2025 va transpirer le soleil, le flow et la joie de vivre. Garde un œil sur lui… ou tu risques de louper le train direction Juan-les-Pins.
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